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ESCAPADE ESPAGNOLE jour 4

 

C’est Mercredi et jour de pique nique.

Chacun scrute avec un peu d’appréhension la météo qui varie heure par heure !

On part pour la journée en terre Espagnole.

Plusieurs circuits nous sont proposés selon les appétits de chacun.

Direction ELIZONDO dans la région de Baztan , terre de Dolores Redondo

romancière assez connue qui a écrit notamment « trilogia del Baztan » dont l’action se déroule à

Elizondo !

Un détour vers le Puerto de Belate est au programme , culminant à 847 mètres.

 

Trois grimpeurs ont choisi la version la plus pentue du circuit et goûtent à nouveau aux joies des

routes en béton !

Mais quelle récompense devant les décors pittoresques qui s’offrent à notre vue !

vue panoramique

Nous filons vers le puerto de Belate mais nous croisons en chemin le groupe principal qui revient

en sens inverse : impossible de continuer car on arrive sur une portion de route nationale interdite aux cyclistes.

Qu’importe , midi approche , direction le lieu de pique nique !

Comme un seul homme nous emboîtons la roue de notre pisteur Alain qui nous entraîne dans la direction de Santesteban !

On tombe à nouveau sur une portion de route interdite aux cyclistes et là on consulte les cartes.

Discussion et conciliabule pour se rendre à l’évidence :

 

Damned , Caramba ! Demi tour , on est dans la direction opposée !

 

Nous voilà repartis , mais une grosse pluie d’orage vient bientôt troubler notre trajet , et c’est

bien mouillés que nous finissons par rejoindre notre lieu de pique nique où la pluie

a la délicatesse de s’arrêter à notre arrivée.

La bonne humeur revient vite et la température se réchauffe un peu.

Une halte café est approuvée à l’unanimité avant de prendre le chemin du retour qui pour la plupart sera celui de la matinée sur un bitume fort civilisé.

 

Pour se faire pardonner son erreur d’aiguillage , Alain mettra un point d’honneur à nous trouver un itinéraire bis aux alentours d’Espelette qui nous évitera une montée pimentée !

dans les environs d'Espelette

Tout contents (mais ça montait quand même un peu) nous retrouvons ensuite une route bien connue qui nous emmène en douceur et en descente

jusqu’ à notre VVF où nous attend une animation Basque pendant le repas !

 

Nous avons des tas de choses à nous raconter, ce qui n’est pas du goût de nos voisines de tablée

de solides randonneuses d’un âge respectable qui tentent d’écouter avec ferveur les artistes locaux !

Nous sommes priés de la mettre en veilleuse pendant la prestation des chanteurs !

 

On fait un effort , non sans leur avoir rappelé qu’on n’était pas au concert !

En plus certains d'entre nous ont goûté la veille au soir à des chants basques d'une autre qualité...

Ça méritait bien qu’on aille déguster une petite Izarra avant de rêver à notre dernière sortie de la semaine :

Le Pico Gorramaquil !

Allons voir la mer !

 

Ce mardi matin , nous décidons d’aller voir la mer et de faire la route de la corniche qui va de St Jean de Luz à Hendaye.

Le temps semble à peu près correct et nous partons confiants.

Pour une fois le trajet est plutôt plat et nos jambes apprécient ce répit.

Nous arrivons bientôt en vue de Ciboure , petit port tout prêt de St Jean de Luz.

Le chant des grenouilles dans le marais salue notre passage et nous faisons halte à la citadelle de Socoa pour admirer le paysage .

 

Le ciel se fait plus menaçant et la Rhune disparaît dans un manteau de nuages noirs et menaçants.

 

Nous repartons vers la route de la corniche , accompagnés bientôt par la pluie et par deux colombiens à vélo , croisés à la citadelle.

Ils effectuent un périple à vélo à travers l’Europe depuis plus de deux mois !

Il y a des travaux et ça circule , vigilance de tous les instants !

Quel dommage que le temps soit bouché tout le long du parcours jusqu’à Hendaye et ses plages.

Qu’importe ! Les surfeurs sont au rendez vous et nous apercevons même une magnifique naïade

qui se prépare pour aller jouer dans les vagues.

 

Dans la ville nous sommes assez tranquilles , la saison n’a pas encore commencé.

Tout irait bien si nos GPS ne s’avisaient de nous conduire dans des sens interdits !

 

On finit par s’en sortir et nous prenons le chemin du retour qui nous réserve quelques surprises.

La première prend la forme d’un raidillon dès la sortie qui se cabre à plus de 15 % et surprend

tout le monde !

La seconde est l’annonce d’une route barrée que nous décidons d’emprunter quand même car c’est le circuit.

On finit par tomber sur un chantier de bitumage et nous mettons pied à terre pour respecter ce beau goudron tout frais.

Attention gravillons ensuite dans la descente : piano piano !

les filles quelque part entre Hendaye et Urrugne

Direction Urrugne où nous savourons une pause café, avant de reprendre la route de la Rhune

par le col de St Ignace.

Au sommet surprise ! Armelle et Claude Bellec ont la bonne idée de venir nous applaudir !

Petite causette avant la descente du col dont le dernier virage , bien humide, enverra Jean Noël

sur le bitume, heureusement sans gravité !

 

L’après midi fut consacrée à la flânerie sur la promenade de la plage de St Jean de Luz et à déguster une bonne bière en terrasse .

sur la promenade de St Jean de Luz

Le soir ce fut ambiance espagnole avec dress code rouge et noir !

L’animation était assurée par des musiciens et danseuses (castagnettes ) le tout en dégustant une méga paella !

 

méga paella

Ça tombe bien car le lendemain c’est journée en Espagne !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

les filles à Ispéguy

En ce lundi matin du 10 juin , nous étions loin de nous douter du menu que nous avait

concocté Bertrand.

On avait les données de base : 116 km et environ 2300 m de dénivelé.

Nous enfourchons nos montures et attaquons vaillamment les premières pentes qui s’offrent

à nos destriers, pour atteindre bientôt la frontière espagnole. OOH !

Nous hésitons sur le chemin à prendre devant un portail où la route semble s’arrêter !

Nous suivons l’étendard de Dominique qui s’engage vaillamment dans la passe.

Après un arrêt pour ferrer une monture (traduire crevaison) nous nous élançons sur une route , que dis je , une piste qui ne tarde pas à se cabrer devant nous pour soudain nous tendre un piège sous la forme d’une portion traîtresse en béton rainuré en plein virage dans une pente à 17 %!

Certains passeront (les vttistes), d’autres chuteront ou mettront pied à terre avant de retrouver

un peu plus loin une zone propice d’où ils pourront repartir pour achever cette montée diabolique !

 

Nous n’étions pas au bout de nos surprises.

En effet la descente s’avéra tout aussi périlleuse, sur un revêtement qui mit nos nerfs et nos montures à rude épreuve (n’est ce pas Hervé ?),croisant au passage des ânes et autres animaux bêlants nous laissant un cortège de déjections que nous devions éviter au prix d’une conduite

tressautante et souvent instinctive, tirant sur les rênes pour freiner nos destriers.

 

Après ce menu éprouvant , c’est presque avec délice que nous retrouvons le bitume civilisé qui nous accompagne dans la montée vers le col d’Ispéguy que tout le monde gravit avec ravissement!

les gars au col d'Ispeguy

Après la photo, la descente pour rejoindre notre lieu de pique nique à St Etienne de Baïgorry

fut vite avalée au galop léger.

Nous attendait une magnifique aire de repos bien abritée que nos collègues en carrosse nous avait

trouvée.

Il y avait en particulier un magnifique pont Romain qui enjambait la Nive.

La panse bien garnie , nous reprenons notre périple, direction Irouléguy puis Saint Jean pied de port.

C’est pratiquement plat pour le retour nous avait dit Bertrand , on va longer la Nive !

 

Confiants , nous enfourchons nos montures pour conclure cette chevauchée.

Mais bien vite les premières difficultés se dressent devant nous et nous obligent à éperonner vigoureusement nos destriers pour franchir le Pas de Roland.

De véritables montagnes russes se succédaient à un rythme effréné et bien vite nous fûmes en quête d’un estaminet pour étancher notre soif !

Nous dûmes cependant ronger notre frein pour cause de fermeture de plusieurs stations d’abreuvage.

Nous débouchons enfin sur sur un relais surplombant la Nive.

Deux manants que nous interrogeons à ses abords nous confirment qu’il est ouvert.

Qu’elle fut bonne cette bière dégustée sous une glycine centenaire !

sous la glycine

Après cette halte salutaire , nous étions prêts à terminer notre chevauchée, non sans avoir admiré la Nive à Itxassou, esquivé la montée d’Espelette grâce à notre pisteur Alain , filé voir la Nivelle à Ainoha, et fait silence à Cherchebruit, heureux de rejoindre enfin notre écurie.

 

Ce fut selon les dires de certains d’entre nous la journée la plus dure qu’ils aient jamais connue

sur un vélo.

 

Jour 1 : Comme les pros : on joue à dix de chute !

 

C’est dimanche et nous ouvrons nos fenêtres sur un ciel peu engageant.

Au petit déjeuner, pourtant la décision est vite prise : ON ROULE !

On est quand même venus pour ça !

Et nous voilà sur le bitume trempé, attentifs aux voitures qui nous semblent bien nombreuses pour un dimanche matin.

Elles se dirigent comme nous vers la frontière espagnole pardi !

Il y a même un car que l’on laisse passer respectueusement dans la montée du col d’Ibardin

et qui nous gratifie d’un coup de klaxon amical.

La montée s’est plutôt bien passée pour tout le monde .

Au sommet on aperçoit les magasins ouverts à la frontière et les stations essence, ce qui explique cette affluence de voitures.

Nous entamons la descente qui s’avérera moins amicale et plus périlleuse car elle enverra trois de nos collègues caresser le bitume , heureusement sans gravité.

Chacun reprend la route après avoir pris soin des blessés , mais l’heure est à la prudence !

Gégé lui n’a rien vu de tout cela et caracole devant , se demandant en bas ce qu’on peut bien fabriquer !

Regroupement général dans la localité de Xantelerreka(prononcer :chanter l’eurêka) ,briefing avec les filles et on repart ...

sous la pluie.

Un peu perdus et perplexes sur le chemin que nous propose le parcours GPS (bretelle en sens interdit), nous voyons arriver une voiture de la Guardia civil qui s’arrête devant notre groupe.

Il nous conseille un itinéraire plus sûr et nous repartons direction Etchalar avant d’attaquer la dernière montée (7,5 km) traversant les localités au nom pittoresque de Lakain Apezborro et

Gorosurreta.

La descente se fera toujours prudemment et c’est avec soulagement que nous rejoignons le camp de nos amis camping caristes pour savourer une bière et raconter nos péripéties de la matinée avant de regagner notre table au VVF.

 

Revigorés nous repartons car l’après midi s’annonce plus clément côté météo.

Direction la route des cîmes pour un périple de 57 km.

 

Nos blessés du matin sont passés par l’infirmerie et tout le monde semble d’attaque.

St Pée sur Nivelle ,Ustaritz ,Cambo les bains (pause fraîcheur) puis Espelette et d’autres villages aux noms impossibles à retenir sont avalés allègrement sous nos coups de pédale.

Notre périple se terminera finalement presque sous le soleil, non sans avoir franchi quelques côtes épicées du côté d’Espelette.

 

Après l’apéro sur le balcon de Monique et Christian , on se retrouve à notre table en espérant

que la météo du lendemain sera bonne car c’est journée pique nique et le menu s’annonce corsé !

 

Nous invitons tous les licenciés du Finistère à apporter leur soutien le samedi 22 juin prochain à France Alzheimer 29.

 

 

Les randonnées route et VTT se feront au départ du site du Moulin Neuf à Guipavas à partir de 8h00.

 

Circuit route : 20 - 53 - 75 - 109 km

Circuit VTT : 20 - 35 - 45 km

Marche :   7 - 11 km

 

 

Nous vous invitons à diffuser largement cette information et inciter vos licenciés à y participer.

 

Nous vous remercions de l'attention que vous porterez à ce message.

 

 

 

Le Président CODEP 29 FF Vélo

René LE LOC'H

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A partir du dimanche 23 juin

départ à 08h00 pour le groupe 1.