Les filles à Ispéguy

En ce lundi matin du 10 juin , nous étions loin de nous douter du menu que nous avait concocté Bertrand.

On avait les données de base : 116 km et environ 2300 m de dénivelé.

Nous enfourchons nos montures et attaquons vaillamment les premières pentes qui s’offrent à nos destriers, pour atteindre bientôt la frontière espagnole. OOH !

Nous hésitons sur le chemin à prendre devant un portail où la route semble s’arrêter ! Nous suivons l’étendard de Dominique qui s’engage vaillamment dans la passe.

Après un arrêt pour ferrer une monture (traduire crevaison), nous nous élançons sur une route , que dis je , une piste qui ne tarde pas à se cabrer devant nous pour soudain nous tendre un piège sous la forme d’une portion traîtresse en béton rainuré en plein virage dans une pente à 17 % !  Certains passeront (les vttistes), d’autres chuteront ou mettront pied à terre avant de retrouver un peu plus loin une zone propice d’où ils pourront repartir pour achever cette montée diabolique !

Nous n’étions pas au bout de nos surprises.

En effet la descente s’avéra tout aussi périlleuse, sur un revêtement qui mit nos nerfs et nos montures à rude épreuve (n’est ce pas Hervé ? ), croisant au passage des ânes et autres animaux bêlants nous laissant un cortège de déjections que nous devions éviter au prix d’une conduite tressautante et souvent instinctive, tirant sur les rênes pour freiner nos destriers.

Après ce menu éprouvant , c’est presque avec délice que nous retrouvons le bitume civilisé qui nous accompagne dans la montée vers le col d’Ispéguy que tout le monde gravit avec ravissement !

les gars au col d'Ispeguy

Après la photo, la descente pour rejoindre notre lieu de pique nique à St Etienne de Baïgorry fut vite avalée au galop léger.

Nous attendait une magnifique aire de repos bien abritée que nos collègues en carrosse nous avait trouvée.

Il y avait en particulier un magnifique pont Romain qui enjambait la Nive.

La panse bien garnie , nous reprenons notre périple, direction Irouléguy puis Saint Jean pied de port.

C’est pratiquement plat pour le retour nous avait dit Bertrand , on va longer la Nive !  Confiants , nous enfourchons nos montures pour conclure cette chevauchée. Mais bien vite les premières difficultés se dressent devant nous et nous obligent à éperonner vigoureusement nos destriers pour franchir le Pas de Roland.

De véritables montagnes russes se succédaient à un rythme effréné et bien vite nous fûmes en quête d’un estaminet pour étancher notre soif ! Nous dûmes cependant ronger notre frein pour cause de fermeture de plusieurs stations d’abreuvage.

Nous débouchons enfin sur sur un relais surplombant la Nive. Deux manants que nous interrogeons à ses abords nous confirment qu’il est ouvert. Qu’elle fut bonne cette bière dégustée sous une glycine centenaire !

 

Sous la glycine

Après cette halte salutaire , nous étions prêts à terminer notre chevauchée, non sans avoir admiré la Nive à Itxassou, esquivé la montée d’Espelette grâce à notre pisteur Alain , filé voir la Nivelle à Ainoha, et fait silence à Cherchebruit, heureux de rejoindre enfin notre écurie.

Ce fut selon les dires de certains d’entre nous la journée la plus dure qu’ils aient jamais connue sur un vélo.

 

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