Pyrénées 2025 dernier épisode

Les protagonistes de la belle de cette pétanque se retrouvent donc mercredi soir sur la place ombragée des Ramondies pour en découdre. Et là , partie à 15 points annoncée !

L’équipe de Ronan , sans doute inspirée par cette journée Tourmalesque, inflige une cinglante défaite dont je tairai le score , à l’équipe de Christian C. qui ne peut que s’incliner , chevaleresque !  Tout le monde , épuisé par tant d’efforts et d’émotions, se retira après le repas , déclinant même une soirée de chants  traditionnels, pour profiter d’une bonne nuit réparatrice.

Jeudi : dernière journée sur le vélo !

Après un échauffement de quelques kilomètres sur la route des lacs, deux groupes se forment, l’un se dirigeant vers Piau Engaly , notamment les filles, l’autre choisissant d’affronter le Portet ou le Pla d’Adet. Dans les deux cas, ça commence par des pentes bien abruptes , car le Pla d’Adet porte bien mal son nom !

Ceux qui ont voulu aller voir le Portet ont trouvé porte close (route barrée) et se sont dirigés vers la station du Pla d’Adet , à peu près aussi laide que celle de la Mongie.

Par contre le groupe qui a choisi Piau Engaly est revenu enchanté par la beauté du site.

L’après midi Bertrand nous a conviés pour une promenade bucolique dans la vallée du Rioumajou , charmante rivière de montagne , (un torrent quoi !) qui dévale entre des pentes boisées, mais non moins escarpées !

Heureusement qu’il y avait de l’ombre car la promenade s’avéra aussi sportive que bucolique !  Il faisait chaud !

Et il faut se méfier avec Bertrand ; il a le chic pour nous mener dans des traquenards , comme celui du dimanche après midi où, Gps en perdition, on s’est retrouvés dans un village face à un mur à 25%, nous obligeant à mettre presque tous pied à terre.

Seuls les premiers valeureux ont eu la voie libre pour dompter cette pente incongrue qu’il suffisait d’éviter en allant tout droit ! Bref, nous finissons par arriver à la clairière vraiment bucolique , non sans avoir fait quelques haltes sur des endroits vraiment magnifiques ! Merci Bertrand !

Après nous être prélassés sur les rives de cette eau limpide , propice à la méditation, il fallut penser au retour. Sans trop d’appréhension d’ailleurs , car il suffit de descendre ! Facile, certains y ont rivalisé d’habileté , défiant les sinuosités  et les zones ombragées pour se retrouver au briefing en bas , avant de rejoindre la grand route. Quelques forcenés de la plaque s’en  sont donné à cœur joie jusqu’à l’arrivée à Saint Lary. A peine remis de nos émotions qu’il fallait déjà songer aux préparatifs de départ du lendemain.

Sitôt dit sitôt fait , les vélos furent prestement placés sur la remorque et les porte vélos des voitures avant l’apéro et le repas : barbecue !

Oh surprise , nous ne sommes plus seuls et il y a même de la concurrence pour les chaises à l’apéro ! Il en faut plus pour entamer notre bonne humeur et la soirée se passe super bien.

Vendredi matin :

Certains sont déjà dans les embouteillages  pour le petit déjeuner ! on n’avait pas l’habitude ! Après avoir récupéré nos pique nique, direction la Bretagne. Au terme d’une journée sans anicroche, on se retrouve à Plouvien où nous sommes attendus avec impatience.

A peine rentrés , nous pensons déjà à notre future destination pour 2026. Ils sont fous ces montagnards !

Mardi

Dans la fraîcheur matinale , nous roulons le long de la rivière qui coule vers Arreau, d’où nous prenons doucement mais sûrement de l’altitude avant d’entrer dans le vif du sujet de cette sortie :

Les pentes du col de Peyresourdes.

Chacun et chacune prend son rythme et on se retrouve après l’ascension , au sommet pour immortaliser ce moment. Le temps d’échanger avec d’autres cyclistes bretons et on se dirige vers Peyragudes, belle station de montagne (enfin moins moche que la Mongie !) où vont se dérouler la semaine suivante , les championnats du monde de descente VTT.

Les traceurs de la piste étaient d’ailleurs à l’ouvrage lors de notre passage dans la descente vers Loudenvielle , charmante bourgade où l’on se perd facilement à chercher le loup !

Tout le monde finit par se retrouver pour rejoindre en roue libre ou presque la table du déjeûner, sous un magnifique soleil. Nous croisons sur les routes pas mal de motards ainsi que des superbes voitures de sport récentes et anciennes  , toujours agréables à regarder.  « Il fait trop beau pour travailler » (air connu des Parisiennes) nous décidons donc de faire relâche cet après midi. Direction l’Intersport pour certains (à pied !) en quête d’un maillot « Tourmalet » ou de quelque substance facilitant l’effort, puis shopping dans les boutiques de Saint Lary. Bref « on fait du jus »

Car le lendemain c’est la journée TOURMALET !

En attendant , nos deux équipes de pétanqueurs se retrouvent sur la place des Ramondies (c’est ainsi que se nomme notre résidence) à l’ombre d’un grand chêne, pour la revanche !

Cette fois le combat tourne à l’avantage du quatuor mené par Ronan : 13 à 9 , toujours dans une ambiance surchauffée.

Le lendemain matin , tout le monde est prêt pour affronter le géant des Pyrénées.

Certains seront déposés à son pied , d’autres feront la totale :

Aspin , Tourmalet , puis retour par Aspin : 107 km pour 2850m de dénivelé ! Toutes les options sont offertes , grâce à une organisation bien pensée et à des volontaires pour conduire les véhicules : merci à eux !

Quelle journée !

Chacun se souviendra des paysages magnifiques et des lacets de la Mongie , encore plus rebutants avec une déviation chaotique.

Enfin le sommet !

Quel bonheur de prendre la pose pour marquer le souvenir de notre exploit. Puis c’est la descente, grisante, mais attention aux freins ! Tony se fera une frayeur quand sa jante arrière surchauffée va exploser, heureusement sans dommage !

Petit arrêt à la fontaine de Sainte Marie de Campan pour refaire le plein d’eau et le vide des vessies avant de reprendre la route qui monte (encore !)vers notre lieu de pique nique choisi avec soin par Bertrand : le lac de Payolle. Une pause salutaire pour tout le monde dans un décor très agréable. Nous sommes sur le chemin qui mène à la Hourquette d’Ancizan, mais , à l’unanimité, ceux qui repartent à vélo pour cette dernière montée, prennent l’option « Aspin » moins raide et surtout au revêtement plus accueillant mais néanmoins exigeant car Il fait très chaud et les organismes ont déjà été soumis à rude épreuve.

Tout le monde y arrive , les uns après les autres.

Petite pause briefing et on s’équipe pour la descente. Attention , on n’est pas seuls et il y a même un tracteur impressionnant qui vient soudain croiser notre route. Tout se termine bien et on se retrouve en bas du col pour décider du lieu où l’on pourrait s’abreuver pour clore dignement cette belle journée.

Nous finissons par jeter notre dévolu sur un estaminet ouvert , qui nous semble accueillant, quoiqu’un peu exigu pour accueillir toute notre troupe. Les clients présents nous font gentiment de la place et le patron se met en quatre pour nous servir de son mieux ; après cette libation ,nous reprenons prestement la route, car une autre épreuve attend certains d’entre nous : la Belle de la pétanque !

La suite au prochain et dernier épisode !

SAINT LARY 2025 du 24 au 30 mai

C’était donc le 8^ème séjour en montagne , organisé par le club et orchestré de main de maître par Bertrand !

Beaucoup ont dit que c’était l’un des plus réussis.

Il faut dire que tous les ingrédients étaient réunis :

Une bonne météo

Un hébergement irréprochable

Des paysages sublimes

Un personnel très aimable et à notre écoute, et pour cause , nous étions les seuls jusqu’au jeudi !

Un groupe très convivial et joyeux !

trois vaillantes montagnardes

Beaucoup ont dit aussi que c’était peut être un des plus difficiles.

Malgré un kilométrage assez modeste (350 km en moyenne), le dénivelé avoisine les 8000 m pour

Beaucoup de participants !

Le tout sans déplorer de chutes ou d’incidents fâcheux !

Tony s’est bien fait une frayeur en explosant sa jante de roue arrière dans la descente du Tourmalet

Et Monique a fracturé deux rayons  mais tout cela s’est réglé rapidement et sans dommages.

Grâce à une organisation bien réfléchie , chacun a pu trouver des trajets adaptés à ses désirs et ses possibilités lors des deux journées pique nique.

Merci aussi à ceux qui ont bien voulu conduire les véhicules à cette occasion !

A souligner également , la participation de trois « actifs » Luc , Ronan et Michel Joncour, qui ont

Apporté leur fraîcheur au milieu des retraités !

Le hors d’œuvre de cette semaine pyrénéenne nous a été servi le dimanche matin sur les pentes

Du col d’Aspin, avec en option le retour par la Hourquette d’Ancizan.

Sous ce joli nom se cache une ascension assez rude et une descente très technique !

Après un déjeuner réconfortant , nous sommes prêts pour une balade autour de Saint Lary sous le soleil.

Pour conclure cette première journée , quoi de mieux qu’une partie de pétanque avant l’apéro et le repas du soir ?

Attention c’est sérieux, surtout quand on joue avec Christian C dont l’équipe est menée 8 à 3

Avant l’apéro !

Curieusement personne ne s’éternise après le repas du soir et nous prenons un rythme favorisant

Une bonne récupération !

Il vaut mieux car le lendemain c’est journée pique nique , direction les lacs d’Oredon et d’Aumar,

Soit 26 km d’ascension pour atteindre 2200m d’altitude !

Quand on quitte la départementale la chaussée au revêtement râpeux ne facilite pas notre progression.

Mais au bout de la route, quel panorama !

Certains courageux s’enhardissent à affronter la montée vers le lac d’Aumar avant le pique nique.

Malgré la difficulté de la montée (Aumar m’a tuer), ils sont récompensés par un panorama grandiose

Où les congères de neige soulignent le contraste avec le bleu profond du lac.

Après le pique nique au bord du lac d’Oredon , nous avons le plaisir du retour avec la descente

Certes un peu technique et piégeuse par endroits (chaussée abîmée).

Petite halte de regroupement avant de reprendre la route de Saint Lary , le temps d’immortaliser

Un troupeau de chèvres en transhumance.

Et c’est en grande forme que nous nous retrouvons pour achever la partie de pétanque de la veille ,

Qui , finalement voit la victoire de l’équipe de Christian C (13 à 12)

Le bourg de Saint Lary se souviendra longtemps de la clameur de joie poussée par le leader

De cette équipe à la fin de cette partie mémorable !

Evidemment l’apéro fut particulièrement animé !

La suite de nos aventures dans un prochain article.

Brit cuisine souhaite organiser une course FSGT sur Plouvien le 9 mars et sollicite le Groupe Cyclo pour donner un coup de main pour sécuriser le circuit. On en parle en réunion et on est d’accord . Il y a juste un bémol c’est le circuit qui est prévu dans le bourg et qui risque d’être compliqué à sécuriser.

La question n’est pas anodine car précisément la sécurité est au coeur des débats sur l’Etoile de Bessèges qui se déroule dans des conditions difficiles au même moment.

Une option N°2 voit le jour avec un circuit plus long mais moins urbain.

Quelques tractations supplémentaires et nous voilà à nouveau partants pour l’aventure ! Pas moins de 31 volontaires répondent présent !

Le jour J arrive , et malgré une météo incertaine , chacun prend place au poste qui lui est attribué , en général en binôme, car c’est plus sympa et quand il faut négocier avec certains automobilistes un peu râleurs c’est plus facile ! N’est ce pas Dédé et Dominique ?

Nous voilà positionnés et "giletjaunés" pour garantir la sécurité des coursiers qui s’élancent à 9h 30 pour accomplir le nombre de tours prévu selon leur catégorie sur le circuit exigeant qui fait 6,6 km. 

Le passage du Coumou est particulièrement délicat , surtout que la pluie s’est invitée de bon matin rendant la chaussée bien humide et les coureurs un peu crottés car ces routes sont aussi fréquentées par des engins agricoles en semaine.

Quelques chutes seront à déplorer , heureusement sans gravité.

Malgré le temps incertain , de nombreux spectateurs étaient présents , près de la ligne d’arrivée mais aussi sur le circuit , en particulier du côté du Coumou.  A l’arrivée vers 11h30 les coureurs semblaient satisfaits de leur course et prêts à revenir.

La pluie a eu la délicatesse d’attendre la fin de la course pour refaire son apparition.

Avec la remise des bouquets aux vainqueurs, les organisateurs avaient eu la bonne idée de proposer des boissons et une excellente soupe bien chaude pour remercier les bénévoles qui avaient contribué au bon déroulement de l’épreuve.

Bref une réussite pour tout le monde malgré un départ agité !

Merci à tous pour votre disponibilité. Prêts à recommencer l’an prochain si l’occasion se présente !