Le CODEP 22 organise les 14 et 15 septembre 2024 une sortie cyclo
dans le secteur de Perros Guirec.
Voici l'article et le bon d'inscription pour ceux qui seraient intéressés.
André
Petit rappel concernant le Tour en Côtes-d'Armor des 14 et 15 septembre 2024 pour lequel nous devons retenir rapidement les nuitées dans un centre de vancances.
Nous avons encore quelques disponibilités et vous invitons à faire suivre cette information à vos licenciés susceptibles d'y participer. . Voici quelques éléments d'information pour l'inscription. Notre TCA 2024 est ouvert à tous. La région visitée sera la côte ouest du département avec un départ de Ploumagoar et une étape à Perros-Guirec. Le coût pour les 2 jours est de 140 € par personne.
Après avoir lule règlement du mini séjour(décrivant le déroulement du week-end), l'inscription peut se faire de deux manières - avec le formulaire joint (à compléter et adresser avec le paiement à Odyle Corbel)
Pour tous renseignements et informations complémentaires, contacter Odile Corbel 02 96 42 63 37 et 06 81 98 82 07 ou Stéphane Boixière 06 32 70 71 97 ou bien consulter leblog du CODEP page TCA.
Vous souhaitant un bel été de vélo, amitiés cyclotouristes
Au cours de nos différents périples, nous aurons parcouru entre 400 et 500 km selon les groupes , et gravi de 6000 à 8500 mètres de dénivelé.
Les séances de préparation à la montagne ont certainement contribué à nous rendre plus aptes à affronter des pentes rarement aussi abruptes que celles qui nous ont été proposées !
Heureusement on savait profiter des bons moments de convivialité !
Fait à signaler, nous n’avons pas joué à la pétanque ! Pas de terrain , pas de boules.
Météo peu propice aux activités en extérieur mais certains ont pu profiter du spa ou du hammam.
notre VVF
Malgré ce détail , tout le monde a apprécié ce séjour qui restera dans les mémoires, certains en gardant même des stigmates un peu douloureux !
Et maintenant ?
Les Pyrénées et leurs paysages magnifiques semblent avoir donné des envies de revoyure et il se murmure que l’an prochain, certains seraient tentés d’aller retrouver de vieilles connaissances !
A l’apéro du jeudi soir circulaient des noms évocateurs : Argelès Gazost , Aubisque, Tourmalet !
On en redemande tant qu’on le peut et ce séjour nous a rassurés sur ce point. N’est ce pas l’essentiel ?
Au programme le matin :le pico Gorramaquil qui culmine à 1090 m après 20 km d’ascension en passant à nouveau par le col d’Otxondo qu’on connaît bien.
L’après midi : Quartier libre , rando cool à vélo pour visiter des villages pittoresques ou plage ! Ils annoncent en effet une très belle météo , enfin estivale : 28 degrés !
Nous partons donc à l’assaut du puerto Otxondo pour la seconde fois de la semaine, belle route et ascension régulière.
Petite pause en haut et nous voilà partis à l’assaut du Pico ! Première partie plutôt sympa et pas très difficile, offrant de magnifiques panoramas sur la vallée. A mi parcours , changement de physionomie, la route est soudain rugueuse et inégale mais surtout la pente s’accentue fortement ! Les cinq derniers kilomètres avec près de 9% de dénivelé moyen, sont très exigeants. Heureusement les paysages et le vol majestueux des vautours qui nous survolent en escadrille nous font oublier la difficulté.
Tout le monde atteint le sommet où règne un vent puissant comme les nombreux chevaux pottok (prononcer potiok) qui le hantent.
Après les photos, chacun se couvre prudemment pour la descente dont la première partie est particulièrement délicate vu l’état de la route et la présence des animaux qui divaguent en liberté.
Enfin nous arrivons sur du bitume confortable et certains peuvent libérer les chevaux pour tracer la route ! Allez Gégé ! Mais d’autres que nous sont aussi en train de la tracer dans l’autre sens !
En effet , dans la dernière partie de la descente du col d’Otxondo , nous voyons surgir devant nos roues un étrange équipage qui occupe tout le milieu de la route , occupé à tracer les lignes blanches du milieu !
Certains auront même la frayeur de voir un camion doubler l’engin, les contraignant à un passage millimétré et un peu acrobatique au bord de la berme !
Que de péripéties à partager avec nos amis camping caristes qui nous accueillent pour l’apéro.
L’après midi bien restaurés et remis de nos émotions, la majeure partie d’entre nous choisit de faire une balade touristique , les filles ont bien l’intention de faire quelques jolies boutiques du côté d’Ainoha ou d’Espelette. Seuls deux amateurs de bains de mer ont opté pour une virée à la plaja de Ciboure.
Au final tout le monde était ravi !
Il est déjà temps de préparer les affaires pour le départ du lendemain. Les vélos sont prestement installés sur la remorque et nous profitons d’une soirée très douce avant une nuit de repos.
Tout le monde commence à avoir les jambes un peu lourdes après la succession de montées dont nous ont gratifiées les routes basques durant ce séjour.
Demain matin : petit déjeuner à 7h et départ vers 8h .
Chacun scrute avec un peu d’appréhension la météo qui varie heure par heure ! On part pour la journée en terre espagnole.
Plusieurs circuits nous sont proposés selon les appétits de chacun.
Direction ELIZONDO dans la région de Baztan , terre de Dolores Redondo, romancière assez connue qui a écrit notamment « trilogia del Baztan » dont l’action se déroule à Elizondo !
Un détour vers le Puerto de Belate est au programme , culminant à 847 mètres.
Trois grimpeurs ont choisi la version la plus pentue du circuit et goûtent à nouveau aux joies des routes en béton !
Mais quelle récompense devant les décors pittoresques qui s’offrent à notre vue !
Vue panoramique
Nous filons vers le puerto de Belate mais nous croisons en chemin le groupe principal qui revient en sens inverse : impossible de continuer car on arrive sur une portion de route nationale interdite aux cyclistes.
Qu’importe , midi approche , direction le lieu de pique nique ! Comme un seul homme nous emboîtons la roue de notre pisteur Alain qui nous entraîne dans la direction de Santesteban !
On tombe à nouveau sur une portion de route interdite aux cyclistes et là on consulte les cartes. Discussion et conciliabule pour se rendre à l’évidence : Damned , Caramba ! Demi tour , on est dans la direction opposée !
Nous voilà repartis , mais une grosse pluie d’orage vient bientôt troubler notre trajet , et c’est bien mouillés que nous finissons par rejoindre notre lieu de pique nique où la pluie a la délicatesse de s’arrêter à notre arrivée.
La bonne humeur revient vite et la température se réchauffe un peu. Une halte café est approuvée à l’unanimité avant de prendre le chemin du retour qui pour la plupart sera celui de la matinée sur un bitume fort civilisé.
Pour se faire pardonner son erreur d’aiguillage , Alain mettra un point d’honneur à nous trouver un itinéraire bis aux alentours d’Espelette qui nous évitera une montée pimentée !
Dans les environs d'Espelette
Tout contents (mais ça montait quand même un peu) nous retrouvons ensuite une route bien connue qui nous emmène en douceur et en descente jusqu’ à notre VVF où nous attend une animation basque pendant le repas !
Nous avons des tas de choses à nous raconter, ce qui n’est pas du goût de nos voisines de tablée de solides randonneuses d’un âge respectable qui tentent d’écouter avec ferveur les artistes locaux ! Nous sommes priés de la mettre en veilleuse pendant la prestation des chanteurs ! On fait un effort , non sans leur avoir rappelé qu’on n’était pas au concert !
En plus certains d'entre nous ont goûté la veille au soir à des chants basques d'une autre qualité...
Ça méritait bien qu’on aille déguster une petite Izarra avant de rêver à notre dernière sortie de la semaine : Le Pico Gorramaquil !